À la frontière entre l’Angola et la Namibie, se trouvent les chutes d’Epupa. C’est en empruntant une vieille voie ferrée en partance de la ville d’Opuwo, après 300 km, que les touristes arrivent à ce site. Généralement, cette route est poussiéreuse et il est préférable de s’y rendre durant la saison sèche, du mois de mai au mois d’octobre, pendant laquelle la route est praticable. Les chutes d’Epupa s’avèrent être l’une des plus réputées de l’Afrique, avec les chutes Victoria.
Pourquoi visiter les Chutes d’Epupa en Namibie ?
Les chutes d’Epupa dominent un paysage d’une beauté à couper le souffle. L’eau semble avoir férocement creusé des sillons dans la vallée. En tout, on a dénombré 22 cascades, au pied desquelles l’eau crée une tumultueuse mousse blanche. La plus haute cascade atteint une hauteur de 37 mètres. Lorsque vous vous retrouvez devant elle, elle semble concurrencer un arc-en-ciel qui veut obstinément survoler le sommet des chutes d’Epupa et apporter un peu de couleur au blanc des écumes de l’eau. Aux rochers qui surplombent les chutes, des palmiers et baobabs s’accrochent pour ne pas se laisser entraîner par la force de la rivière. Un spectacle qui va ravir plus d’un touriste !
Que voir dans les Chutes d’Epupa en Namibie ?
Pour faire un safari, les chutes d’Epupa constituent un site touristique exceptionnel. Si vous voulez découvrir ce morceau de l’Afrique, l’idéal est de recourir à un guide et de louer un véhicule. Les voitures les plus adaptées au site sont les 4×4. En effet, malgré l’état praticable des routes hors saison des pluies, elles donnent du fil à retordre à d’autres types de voitures. Vous pouvez aussi faire la rencontre avec les Himbas dans cette partie de la Namibie. Proche de la Rivière Kunene, des Himbas ont élu foyer. Avec un guide, vous pourrez les rencontrer et découvrir leur mode de vie traditionnel. Ce mode de vie repose sur la chasse et la cueillette. Le bétail a la place la plus prépondérante dans leur quotidien. D’ailleurs, leurs cases sont toutes disposées autour de l’enclos des bêtes. Mais ils ont également décidé de conserver leur tenue traditionnelle : torse nu et pagne de cuir autour de la taille. Ce « peuple d’ocre » compte aujourd’hui moins de 15 000 individus.